La première partie du voyage se fait sur une route en mauvais état. Le paysage est assez désertique, de temps en temps nous voyons quelques carrés verts et croisons toujours beaucoup de monde.
La deuxième partie est franchement désertique, il n’y a plus de vache dans les champs, seulement des petites chèvres noires et des moutons, tous blancs à tête noire.
Plus loin, nous avons le plaisir de voir gambader des petites antilopes, c’est absolument charmant.
Puis après 6 heures de route pour faire 300 kilomètres nous arrivons à KHuri, un petit village en plein désert de Thar. Notre chauffeur nous conduit à notre guest house. Le site est très sympa, mais très simple. Le patron nous propose de visiter ses petites huttes, au cas où nous souhaiterions y dormir ou bien il nous propose l’option nuit dans le désert dans une petite tente. Nous optons donc pour la deuxième option.
Il nous offre un thé (chai en Hindi) et nous partons avec chacun avec notre chamelier et son chameau pour un safari de quelques heures. Nous n’étions que tous les quatre et ce fut un moment fort sympa. Ils nous ont emmené dans les dunes afin de profiter du coucher du soleil .En attendant ce moment, nous avons eu tout loisir de profiter du sable si fin, qui ne gratte pas ni ne colle à la peau, un vrai délice, de nombreuses antilopes passaient juste à côté de nous, bref, le top. Nous sommes donc rentrés au trot de chameau ( bonjour le dos)après le coucher du soleil. Un repas nous attendait, et des petites danseuses nous ont donné un spectacle au son d’un orchestre local.
Nous avons revu pour la 3éme fois un couple de Bretons avec leur fille. Nous le avions connu à Udaïpur, puis revu à Jodhpur, et encore cette fois à KHuri. Ils ont eu quelques soucis pendant le repas, car leur jeune chauffeur, s’est alcoolisé plus que de raison , et eux, rentraient passer la nuit à Jaisalmer.
Ils ont pris peur à l’idée qu’ils puissent avoir un accident, ils l’ont donc convaincu de dormir sur place. Aidés par notre chauffeur et le patron de la guest house , ils ont donc choisi, la même option que nous. Ainsi, au lieu d’être que tous les deux dans le désert avec notre chamelier, nous allions donc être cinq.
Après le repas, nous avons rejoint notre chamelier qui avait attelé son chameau d’une remorque plate. Il l’avait chargée de grosses couvertures, d’une paillasse, et d’eau. Nous sommes montés par dessus tout ça et, hop, en route vers les désert voisin. Le chamelier marchait à côté de sa bête dans une nuit relativement noire, car nous sommes dans le premier quartier de lune, ce qui permet tout de même une certaine luminosité.
Nos amis les Bretons avaient du prendre un autre chemin, car nous ne les entendions pas. Quand, au bout d’un long moment de route, notre chamelier arrêta sa monture et se mit à courir, nous nous sommes demandés ce qui se passait. En fait il s’était légèrement trompé de « route ».Enfin, nous avons les avons retouvés.
Deux petites tentes étaient prévues pour nous. Les chameliers nous ont installé nos lits et nous avons pu nous installer.
Certes la nuit n’a pas été celle passée dans un palace, mais tellement plus exotique. Vers 6 heures j’ai mis le nez dehors, il faisait froid et le brouillard était assez intense, A 7 heures, je regarde à nouveau, le soleil pointait au dessus des dunes, un très beau spectacle s’offrait à nos yeux, et à 7h 30, le soleil brillait partout. Extraordinaire !!!!!!!!!! Notre chamelier avait allumé un petit feu de bois. It’s rommmmantik( comme nous dit souvent Anil notre chauffeur)
Nous avons plié nos couvertures, rechargé le plateau remorque, et sommes rentrés au village, pour y prendre un bon petit déjeuner.
Puis, nous avons fait un tour dans le village dont les maisons sont construites en pisé. Les habitants sont pour la plupart bergers. Il y a beaucoup d’enfants mais une toute petite école. L’eau est rare, les femmes vont la chercher à un puits situé hors du village.
Enfin les habitants on l’électricité, ce qui est tout de même confortable.
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