Le système de transports en commun au Japon est très développé et du coup il est très facile de se déplacer, sauf que les gares sont immenses et le mot est un peu faible, s’y retrouver n’est pas toujours très simple, mais les agents des gares sont extrêmement disponibles et toujours courtois !!!
On prend donc le train à Kyoto et nous nous dirigeons plus au sud, à Kurashiki. On a laissé notre grosse valise à la consigne d’Osaka, que l’on récupérera dans 4 jours. On trouve des consignes à jetons partout, ou dans des échoppes dédiées. Il existe également une autre formule très pratique le takkyubin . On laisse sa valise dans une supérette « seven eleven » par exemple, on remplit un formulaire avec l’adresse où l’on veut que la valise aille, on paie, et deux à trois jours plus tard on récupère notre bagage dans notre nouvel hôtel, un vrai bonheur. (Merci Nicole de nous avoir renseignés sur cette option)
Kurashiki est une ville japonaise de 476.000 habitants située dans la préfecture d’Okayama sur l’île de Honshu.
Le cœur historique est traversé par le fleuve Takahashi et ses canaux, le quartier Bikan témoigne des heures glorieuses du Japon féodal et accueille aujourd’hui plusieurs musées d’art réputés.
Une des attractions majeures de la ville consiste en cette petite balade en barque sur le canal de Kurashiki, pour s’imprégner sous un angle différent de l’atmosphère du Japon médiéval. On passe alors sous le petit pont fait d’une seule pierre à l’angle droit du chenal.
A la tombée de la nuit de très belles décorations lumineuses animent la ville ancienne. Des petits spectacles d’ombres sont diffusés sur les fenêtres des maisons, c’est féerique, et nous avons la chance d’avoir une météo beaucoup plus clémente qu’à Kyoto.
Sur la colline nous découvrons encore un temple shinto, d’où la vue sur les toits de la ville ancienne est belle.
Notre amie Nicole nous avait parlé des belles bouches d’égouts spécifiques à chaque région, eh bien nous en avons photographié quelques unes. Il est vrai qu’elles sont belles et représentent des scènes de vie japonaises. Certaines sont même des œuvres d’art.
Ces deux jours ont été agréables et relaxants en regard de Kyoto qui est trépidante et assez fatigante.
Nous arrivons vers 14 heures à Kyoto, La ville absolument incontournable d’un voyage au Japon. Notre hôtel est situé dans les beaux quartiers de Kyoto, donc central, ce qui est un must. Kyoto. Ancienne capitale impériale du Japon nommée Heian-kyo, elle regorge de sanctuaires, temples historiques, jardins zen et monuments classés au patrimoine mondial de l’Unesco. On la considère souvent comme la cité japonaise traditionnelle par excellence ; elle est l’une des villes les plus appréciées du Japon. Nous y resterons 6 jours.
Kyoto séduit en particulier pour son environnement traditionnel. D’ailleurs, la construction des immeubles ne peut pas dépasser une certaine hauteur pour laisser la vue aux bâtiments traditionnels et aux montagnes environnantes.
Visiter Kyoto en 6 jours suppose de faire des choix car il est impossible de tout visiter en si peu de temps.
Gion
Quartier ancien près de notre hôtel. Nous y allons en soirée pour profiter de l’ambiance avec les lanternes allumées et le déplacement des geishas (à Kyoto elle portent le nom de geikos) qui partent au travail, nous aurons eu la chance, d’en voir une dans son magnifique habit traditionnel et sa coiffure si élaborée.
Les cerisiers qui bordent le petit canal ne sont pas encore en fleurs, mais ne sauraient tarder.
Le pavillon d’or
Le Kinkaku-ji est le nom d’usage donné, au temple bouddhiste Rokuon-ji, situé au nord de Kyoto. Très célèbre, inscrit au Patrimoine de l’Unesco il est surnommé le Pavillon d’Or pour ces magnifiques façades recouvertes à la feuille d’or.
Bâti à la fin du XIVe siècle puis brûlé à de nombreuses reprises, dont la dernière fois en 1950, il fut rebâti à l’identique quelques années plus tard (en 1955), puis rénové en 1987.
Sa dernière rénovation date de l’automne 2020; il brille à nouveau.
Kiyomizu-dera
C’est un complexe syncrétique comprenant un temple bouddhique et un sanctuaire shinto, situé dans le quartier de Higashiyama à l’est de Kyoto. Très prisé au printemps et à l’automne, il constitue l’une des visites les plus populaires de la ville, avec notamment la vue du bâtiment principal construit à flanc de montagne et classé au Patrimoine de l’Unesco depuis 1994.
Ce gigantesque espace bouddhiste bâti en 780 (et reconstruit en 1633 après un incendie) est surtout connu pour son majestueux temple principal : Kiyomizu-dera Hondo, dont la plateforme flotte à treize mètres au-dessus du sol
En passant la sublime porte principale, l’entrée de Kiyomizu-dera s’ouvre vers la visite complète. Le complexe est constitué de plusieurs temples, pagodes et même une cascade (Otoma), tous construits autour du pavillon principal. On y trouve même un sanctuaire shinto, Jishu-jinja, dédié à l’amour et aux rencontres.
Cet ensemble de temples majestueux, dont le superbe pavillon principal, ainsi que la balade tout autour offrent un panorama très agréable et reposant.
Nara
Ce matin nous partons en train pour Nara. Nous y rejoindrons Aurélien (que nous avons connu l’an passé à Bali) et sa mère. Nous passerons 3 jours avec eux.
Nara est une petite ville située dans la région du Kansai sur l’île de Honshu, à seulement 42 kilomètres au sud de Kyoto. Elle est également la capitale de la préfecture éponyme. Reconnue pour son patrimoine historique, cette ancienne capitale du Japon se caractérise par ses cerfs qui s’y déplacent en liberté.
Faisant fi de sa petitesse (365.000 habitants seulement), Nara joue dans la cour des grands sur le plan touristique grâce à son grand parc qui dessert des trésors du Japon,
Un de ses avantages majeurs est qu’il est possible de visiter tous ses points d’intérêts principaux à pied, depuis la gare puis le parc, en une seule journée bien remplie.
Tous les visiteurs apprécient saluer les cerfs shika qui s’y promènent en liberté et viennent souvent jouer les curieux (et les gloutons !), On peut acheter des galettes de céréales spéciales pour eux et ils viennent manger dans nos mains.
Il y aurait environ 2,5 millions de cerfs sur l’ensemble de l’archipel japonais, mais la plupart sont connus à Nara et Miyajima.
Nara fut la capitale du Japon pendant 74 ans au cours de l’ère éponyme (au VIIIe siècle). À noter qu’elle est aujourd’hui jumelée avec Versailles.
Le marché couvert De Nishiki
Ce matin il pleut beaucoup, nous décidons de visiter le marché couvert Nishiki et profiter des différentes spécialités japonaises. Les Japonais aiment les gâteaux et du coup leurs pâtisseries sont abondantes. Les poissons et coquillages sont très consommés, la viande de Wagyu (bœuf de Kobe) est excellente, mais très chère.
Le chemin de la philosophie
Haut lieu touristique du nord-est de Kyoto accueille chaque année des hordes de voyageurs. Son pic de visites se situe au moment de la floraison des cerisiers, puisque le canal qui forme la balade est bordé de centaines desakura. Descendant le long d’un canal, il permet notamment de rejoindre à pied les temples Ginkaku-ji et Eikan-do.
Fushimi inari taisha aux 10 000 torii
Fushimi Inari Taisha est le plus grand sanctuaire shinto du Japon situé au sud de Kyoto. Érige en 711, il est dédié à la déesse du riz Inari et plus largement à la richesse. La beauté de ce complexe se dévoile au gré d’une randonnée pédestre le long d’une vallée, balisée par des milliers de portiques vermillon appelés torii.
Après un millier de marches environ on atteint le sommet (233 mètres)
Tout le long de ce parcours on peut voir des sanctuaires et des petits cimetières, cette balade est très agréable si on prend son temps, ce que nous avons fait.
De ces six super journées nous n’avons pas vu le temps passer. Nous avons apprécié la gastronomie japonaise qui se décline en de très nombreuses spécialités.
Nous quittons Tokyo en train pour Hakone situé à deux heures de là. Cette station de montagne est très réputée pour ses sources chaudes et son parc planté d’énormes cèdres de l’Himalaya. Nous arrivons avec un soleil radieux mais il fait froid, nous sommes à 1000 mètres d’altitude environ.
En arrivant dans notre très beau logement qui domine le lac Ashi et d’où l’on voit le sommet du mont Fuji ; nous déposons nos affaires et partons immédiatement réserver un place pour la petite croisière sur le lac Ashi.
Ce bateau touristique est beau, il est construit dans le style des bateaux de pirates.
Après une demi heure de navigation on descend et empruntons un téléphérique pour une première station.
Le paysage très singulier de la vallée d’Owakudani a été créé suite à la dernière éruption du mont Hakone, il y a de cela environ 3 000 ans. Située autour du cratère de ce volcan, Owakudani est une zone volcanique active où l’on peut trouver et admirer des sources et des rivières chaudes d’où émanent d’impressionnantes vapeurs sulfureuses.
Ce sont ces éruptions de souffre et l’odeur prenante des lieux qui ont font sa renommée.
Owakudani étant sur les hauteurs d’Hakone, en plus de profiter d’une vue privilégiée sur les différents bassins d’eau chaudes d’où sortent ces fumées épaisses, On peut profiter d’une vue imprenable sur le Mont Fuji. Bien que moins connue que le point de vue depuis le lac Ashi en contrebas.
Le grand torii à l’entrée de Hakone est photogénique ainsi que celui immergé dans le lac. Le sanctuaire Hakone–Jinja est au cœur de la foret de cèdres de l’Himalaya.
Nous n’avons pas eu le temps de profiter des onsen (sources chaudes en Japonais) qui sont nombreux dans la région
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