Nous voici à nouveau dans l’avenue des volcans. Oh ça n’est pas difficile, puisque l’Equateur ne compte pas moins de 84 volcans, dont 27 en activité.
Nous sommes donc au pied du Cotopaxi, l’un des volcans préférés des équatoriens, il culmine à 5897 mètres et ce n’est pas le plus haut. Le parc fait 32000 hectares. L’éruption du Cotopaxi a détruit la ville de Latacunga par deux fois, mais à chaque fois elle a été reconstruite, les habitants vouent un véritable culte à cette ville. Sa dernière éruption date de 2015, le parc national a été fermé pendant un an.
Le volcan le plus élevé, d’Equateur est le Chimborazo qui culmine à 6310 mètres. Situé sur le renflement équatorial de la planète, il est à la fois le point le plus éloigné du centre de la terre et le plus proche des étoiles. Après cette parenthèse, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas.
Nous sommes donc arrivés de Quito en bus. Nous logeons dans un super petit hôtel, le « Rondador » (Le rondador est un instrument qui ressemble à la flûte de pan).
L’hôtel est perché à 3300mètres, géré par Fernando et Jenny. L’accueil est très chaleureux, ils nous offrent thé et café.Notre chambre est malheureusement très petite, c’est le seul défaut.
Dans la salle de restaurant, le feu brûle dans la cheminée et nous passerons tout l’après midi à nous réchauffer.
Juanito le lama tondeuse du jardin est très sympathique également, il adore les carottes et ne crache ni ne mord, nous affirme Fernando.Le soir après le dîner Fernando a pris son Chazango (une sorte de toute petite guitare) et nous a joué et chanté une petite chanson Andine. Dehors il doit faire 15 ° environ. Françoise aura droit à une bouillotte artisanale, avant d’aller se coucher. On est comme à la maison.
Et comme dans tous les logements des Andes, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, sauf de temps en temps une cheminée.
Notre chambre n’est évidemment pas chauffée, mais on nous a mis un minuscule petit chauffage électrique qui réchauffe quand même l’atmosphère.
Nous avons demandé à Fernando comment faire pour s’approcher du Cotopaxi. Du coup, la sœur de Jenny qui est guide, nous emmènera.
Notre premier jour dans le coin a été d’aller randonner dans un parc. Très téméraires, nous voilà partis, pour quelques heures de marche, sauf que…………. Au bout de deux heures de marche à 3700 mètres, le souffle est court, et bien qu’Alain ait un GPS, nous étions perdus. Pas une fois nous n’avons rencontré quelqu’un, nous étions seuls sur un chemin des Andes, Oups !!!! Nous décidons donc de rebrousser chemin et revenir sur nos pas. Au total nous avons fait 12 kilomètres, mais là haut l’oxygène se raréfie, et les chemins ne sont pas plats, loin s’en faut.
Evidemment les paysages sont magnifiques, les petites fleurs émergent tout juste du sol, ce qui est une caractéristique du paramo qui se situe au dessus des forêts de nuages.
Il est couvert de plantes en coussinet de graminées et de petites herbacées qui se sont adaptées à cet environnement.Le lendemain, Diana, notre charmante guide de haute montagne nous emmène dans son 4X4 jusqu’au parking au pied du volcan, qui permet ensuite de monter jusqu’au refuge à 5000 mètres.
La montée est assez éprouvante, tant pour le souffle que pour le dos. La route est très bien aménagée en lave et la fin en terre ou cendre mouillée et pleine de trous.Les paysages sont vraiment très beaux, mais les nuages omniprésents gênent parfois la vue.
Arrivés au parking, il fait froid, il pleut et il vente, mais là haut il pleut toujours nous dit Diana.
Nous sommes à 4800 mètres, nous essayons de gravir les 200 mètres de dénivelé qui restent pour atteindre le refuge mais en vain pour Françoise, elle rebrousse chemin car l’oxygène lui manque. Alain et Diana continuent encore un peu, mais Alain également revient au parking. Evidemment pour Diana, native de la région, c’est facile. Elle qui a gravi le Chimborazo à plus de 6000 mètres. En anecdote, elle nous disait qu’elle ne pouvait pas aller au bord de l’océan car son corps ne supportait pas la pression atmosphérique. Alors imaginez nous, inversement la haut dans les Andes !!!.
Nous sommes donc redescendus jusqu’à un beau lac, dont on peut faire le tour. Les chevaux et les vaches sauvages y sont très nombreux, les oiseaux également.
Impressionnant !… Tous ces paysages sauvages …Dur climat !… Vous êtes courageux très impressionnés par les altitudes annoncées dans votre commentaire.
A Loches aussi il pleut… Il pleut… Mais il ne fait pas froid
Cette fois-ci gla gla ! c’est amusant : Monique (sœur d’Alain) et Serge ont 30° au Laos et vous : bonnets et anoraks ( la famille : vous nous faites vivre des changements de tp° !!)
Attention ! ménagez votre cœur ! mon copain Serge de Joué les Tours est resté en haut du Machu Picchu (Pérou) à 2400 m !! il avait sans doute un problème au cœur !
Vous êtes vraiment sportifs pour grimper ! vive la jeunesse !
Bonne nouvelle : bientôt nous ne paierons pas nos lunettes, nos appareils auditifs et nos dentiers si… c’est voté ! ça va faire du bien ! j’ai les 3 !!!
bisous
Ah mais pour les 30 ° , on les aura aux Galapagos et sur la côte pacifique
L’altitude ne se maitrise pas forcément et on est vite rappelé à l’ordre si on veut aller trop vite! Bonne continuation et de belles aventures.