Notre Rikchaw qui nous prend en charge à l’hôtel pour aller à la gare a eu quelques difficultés avec son engin. En plein dans une rue sans lumière, ses phares se son éteints, évidemment, il lui était difficile de continuer sa route. Eh bien qu’à cela ne tienne, il a allumé son téléphone portable en guise de phare, et roule ma poule. Nous n’étions vraiment pas rassurés, mais notre homme n’avait pas l’air de se faire du souci. En effet nous sommes arrivés à bon port à la gare.
Depuis notre arrivée nous avons eu à demander souvent des services à des Indiens, mais le problème est qu’ils ne comprennent pas toujours ce qu’on veut, alors ils répondent en dodelinant de la tête. Cela ne veut pas forcément dire non, mais peut être oui, ou encore « je ne comprends rien à ce que vous me dites ». Bref, il est difficile de s’y retrouver.
Arrivée à Jhansi, petite ville intermédiaire entre Agra et Khajurao. Le train s’arrête à Jhansi, et pour aller à Khajurao, il y a trois formules, soit les bus locaux qui partent de la gare routière, le bus touristique qui part de la gare des trains ou le taxi. Nous avons été très crédules, sur ce coup là, car en arrivant à la gare de Jhansi, des Indiens se sont précipités vers nous pour nous demander ou nous allions. Nous leur avons expliqué que nous souhaitions prendre le bus touristique. Bien évidemment, ils nous ont dit qu’il n’existait plus, mais qu’ils pouvaient nous emmener en taxi ou à la gare routière. Après de longs moments de négociation nous avons opté pour le taxi.
Et, hop, c’était parti. 188 km en 4heures ! Ah oui c’est long mais sur la route, parfois en bon état et parfois défoncée il faut composer avec les enfants, les familles qui se déplacent à pied, les vaches, les chiens, les chèvres, ânes, les vélos, les charrettes à bœufs, les motos, les énormes camions très décorés aux couleurs de l’Inde, les voiture de tourismes. Bien souvent ça passe mais parfois ça casse, et ça n’est pas rare. Le paysage est assez désertique. Les villages surpeuplés sont des obstacles au bon déroulement du voyage, tant il y de monde sur la route. Quelques cultures de maïs et de colza et au fur et à mesure que nous avançons, nous voyons des palmiers ainsi que les agaves.
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