Après un long voyage de 20 heures avec une escale de 3 heures à Taiwan, nous voici arrivés à Bali.
Il fait chaud et beau, Ida Bagus, notre hôte est venu nous chercher à L’aéroport de Denpasar, ce qui en fait un must pour débuter notre séjour.
Après une installation dans notre immense logement, nous partons à la recherche d’un petit restaurant. Oh, ce fut rapide, car à Bali, on peut manger un peu partout et c’est donc au petit marché de nuit que nous dînerons, avec les Balinais du coin, très sympas d’ailleurs !
Après une nuit réparatrice, nous enfourchons notre scooter, qui n’a pas de compteur, mais « no problème » selon le loueur.
Bref, nous somme heureux comme tout d’avoir retrouvé ce mode de transport en Indonésie.
Il faut dire qu’il y a énormément de scooters ici, les gens n’ont pas tous les moyens d’acheter une voiture, du coup, on voit très fréquemment des familles au complet sur les pétrolettes, papa, maman deux enfants et parfois 3. Papa et Maman portent un casque, attaché ou pas, et les bambins, eux sont censés avoir la tête solide, car pas de casque.Nous décidons donc de partir dans le centre de Bali, les directions sont très mal indiquées, Alain a bien un GPS, mais, il y a tellement de petites routes, que nous nous sommes un peu égarés. Les gens sont hyper gentils, on s’est arrêté souvent pour demander le chemin et hop on nous renseigne avec un grand sourire.
La route est magnifique, la végétation tropicale est exubérante, les rizières vert éclatant, certaines sont en eau, d’autres en tige, et d’autres recouvertes de la paille.
Ainsi nous en concluons qu’il y a trois récoltes par an.Ici le labour des rizières se fait avec une espèce de motoculteur spécial pour les rizières, of course !!, ils appellent ça le buffle japonais, car ce serait les japonais qui ont inventé cet engin.
Nous avons fait une belle balade sauf que la pluie nous a contraint de stopper trois fois et nous abriter. En effet nous avons eu trois très grosses averses tropicales ; nous étions bien contents d’avoir acheté des capes de pluie l’année dernière qui ne nous avaient même pas servies au Mexique.
Nous passons plusieurs villages, et bien sûr tous ont leur temple. Il faut dire que les Balinais passent un temps fou à honorer leurs Dieux, on se demande quand ils travaillent !
Ce soir en rentrant dans notre logement, Ida tenait un énorme panier d’offrandes, ils nous a dit qu’il allait les distribuer.
Eh bien à l’entrée de notre terrasse nous avions nos petits paniers de fleurs, et partout dans son jardin et aux abords des maisons il y avait des petits paniers.Dans son jardin, il n’y a pas moins de trois petits temples, plus un sur notre terrasse. Chaque matin il monte à l’échelle pour installer en haut du temple des offrandes et allumer des bâtons d’encens.
2ème jour à Bali
Ce matin nous décidons de repartir vers la montagne, à Bangli précisément. Dans cette petite ville typiquement bâlinaise, c’est-à-dire aux très nombreux pura (temple en Indonésien), et aux belles maisons anciennes, il y a un temple particulièrement intéressant, du coup on part là bas. La toute petite route qui y mène est magnifique, rizières, forêt tropicale, petits villages, tout est sympa.
Le pura kehen est très beau, c’est la miniature du Besakih, le plus grand de Bali, mais le plus envahi des marchands du temple, et selon les gens qui y sont allés, c’est une véritable épreuve que de batailler avec les vendeurs de souvenirs et autres babioles.
Nous sommes seuls dans ce grand pura, nous prenons tout notre temps et nous sommes bien.
L’après midi nous prévoyons d’aller au Volcan Batur. Après un déjeuner dans un petit warung, nous prenons la route, sauf que….. quelques kilomètres après Bangli, nous avons senti quelques gouttes de pluie. Sachant que deux grosses gouttes suffisent à annoncer une averse torrentielle, nous nous arrêtons dans une petite épicerie, et là, les seaux d’eau commencent à tomber. En 5 minutes les énormes caniveaux de 50 cm de profondeurs débordent, la route est submergée, nous sommes ravis de notre décision.
Du coup nous prenons un café chez l’épicière, Alain fait le plein d’essence et on attend une heure environ.
Puis la pluie se calme un peu, alors on décide de rentrer chez nous, mais que ne fut pas notre surprise, la route par endroit est absolument recouverte de 10 cm d’eau, mais tout le monde passe quand même, voitures et pétrolettes.
En arrivant dans Sanur on constate que des arbres ont été arrachés, et que les rues sont elles aussi inondées, et pour couronner le tout, lorsque nous sommes arrivés chez nous, eh bien notre grande terrasse de 30 mètres carrés était inondée ainsi que notre chambre. Oh, rien de grave, Ida est venu passer la raclette, on lui a donné un petit coup de mains et tout est rentré dans l’ordre.
Que de temples ! que de temples …. à chacun ses richesses et convictions .
Ce n’est que le début ,je sens que vous allez nous conter nombres d’aventures et de surprises durant ce grand voyage , pour mon plus grand plaisir bien sûr !
Comme toujours les photos sont magnifiques ,à bientôt pour de prochaines news .
Vous êtes au pays des dieux!!!! Et quels paysages superbes. Je regrette que vous n’ayez pas fait un selfie sur le scooter ! Mille bisous à vous deux
coucou merci de nous envoyer un peu de lumière et de chaleur car ici à St Hippo il fait pas chaud du tout et ce sera pire dans la semaine