Nous avons quitté Guerrero Negro ce matin pour redescendre doucement la péninsule.
Nous prenons la même route que pour l’aller, car il n’y a que celle-ci.
Nous faisons une halte dans le charmant village de San Ignacio, il s’agit d’une véritable oasis. 700 habitants qui vivent de la culture du palmier dattier. Evidemment nous avons acheté de bonnes dattes
Sur la place du village, l’église de la mission fait la fierté des habitants. Après un pique nique dans la palmeraie nous reprenons la route pour Mulegé..
Nous n’avons eu aucun mal à trouver un hôtel, dans cette bourgade.
L’hôtel est adorable, meublé avec goût dans le pur style Mexicain. Mulégé est réputée pour ses belles plages, prises d’assaut par les américains et leurs GROS campings cars. Ceci dit c’est quand même loin de Cannes ou de la Grande Motte. Il y a de la place pour tout le mondeLe Rio Mulegé coule doucement jusqu’à la mer, la mangrove permet à de nombreux oiseaux d’y vivre.
Demain matin nous entamons à nouveau la traversée de la péninsule pour atteindre Puerto Adolfo Lopez Mateos sur la côte pacifique, il faut donc traverser dans le canyon de La Trinidad.
Pour aller à Puerto Adolfo Lopez Mattéo il y a deux possibilité , soit la route ou couper dans le désert en prenant les pistes. Alors, comme dit Alain « on a un bon 4X4 alors prenons la piste ! »
Au début c’est assez bien, la piste est plutôt sableuse, mais très vite ça se corse, ce sont les cailloux, et quels cailloux !! Les trous sont énormes, la voiture est bringuebalée de droite et de gauche. La vigilance est indispensable car parfois nous avons le ravin à droite et la montagne à gauche. Les cactus et les arbrisseaux sont partout. Le plus extraordinaire est que l’on a dû voir 3 toutes petites fermes isolées dans ce désert hostile. 3ou 4 vaches ou 5 u 6 chèvres faméliques broutent une herbe rase et jaune. Il n’y pas l’électricité, et on se demande où les habitants peuvent aller chercher l’eau. En revanche lorsqu’il y a un ouragan, il emporte tout sur son passage. On a vu des ravines énormes, ça fait peur.
La progression est lente très lente, nous mettrons 3 heures pour faire 50 km, avec parfois une petite montée d’adrénaline. (Par la route on aurait mis une heure)
Nous avons été doublés par deux gros 4X4 mexicains et deux motards américains, c’est tout. A l’arrivée nous étions bien contents, cette fois encore fut une expérience.
Comme nous avons perdu beaucoup de temps dans la traversée, en arrivant à Puerto Adolfo Lopez Matéos, nous nous sommes tout de suite dirigés vers le petit port d’où partent les lanchas pour l’observation des baleines. Ah oui, car une fois de plus nous nous sommes offert « un tour de baleines ». On sait que jamais on ne reverra un tel spectacle. Alors on a voulu le top !!
Ici, les baleines sont dans la lagune, il suffit de 10 minutes en lancha et on voit les premières avec leur baleineau.
Pour répondre à Nicole, alors oui ça souffle fort une baleine, et même qu’aujourd’hui, nous avons reçu de sacrées éclaboussures et l’objectif de l’appareil photo n’a pas été épargné. Les baleines ne dégagent pas d’odeur particulière et pour le chant, eh bien, nous n’avons entendu qu’un petit cri de la part d’un baleineau. Bref tout ça pour dire que nous n’oublierons jamais ces séquences.
En revanche, en ce qui concerne les otaries, c’est une odeur horrible qui se dégage de leur lieu d’habitation.
Pour clore cet épisode baleines, nous avons dîné sur le petit port.
Il allait de soi de déguster des produits de la mer, poisson extra fin, crevettes, et langouste, tout ça pêché le matin.Ce matin nous reprenons la route pour le sud de la péninsule. Nous mettons le cap sur Cabo Pulmo, à 450 km de là.
La route est bonne et la circulation est plus que fluide. Nous avons eu droit à un check point, tout comme à l’aller et une autre fois sur une autre route. Ce sont les militaires qui sont chargés d’arrêter les voitures à un endroit matérialisé et d’interroger et fouiller la voiture éventuellement. En ce qui nous concerne, une seule fois, on a dû ouvrir les valises.
Les cactus sont énormes :si Dominique était là , il aurait encore agrandi la collection!
Jolie la cabanas ! tout fait rêver … le ciel bleu ,le soleil ,la mer et les cactus !! Alors qu’ici ,nous sommes avec la pluie et aujourd’hui le brouillard .
Je prends beaucoup de plaisir à vous lire .
Dans l’assiette, c’est une langouste ou une cigale de mer? en tout cas ça donne envie!
Qu’elle chance de voir les baleines de si près. Bonne continuation de votre voyage.