Nous sommes mardi et partons pour les îles Camotes, au large de Cebu. Le ferry que nous prenons n’a rien d’engageant, Il est vieux, repeint des centaines de fois très certainement. Alain dit qu’il ne ferait pas une longue croisière sur ce navire.
Enfin la traversée de deux heures se passe bien, la mer est légèrement agitée, mais nous pouvons tout de même lire.
En arrivant sur l’une des 3 îles, nous sommes attendus par quelques chauffeurs de vans. Les Camotes sont un ensemble de 3 îles. Celle où nous séjournerons s’appelle Pacijan,
Sur le bateau nous avons fait la connaissance d’un couple Franco /Chilien, si bien que nous partagerons la course jusqu’à l’hôtel que nous envisagions de prendre.
C’est donc au Santiago Bay and garden à Santiago que nous poseront nos sacs pour deux jours. L’hôtel est bien, un grand jardin domine une immense plage de sable blanc. Bon, les chambres ne sont pas terribles mais nous n’y séjournerons pas beaucoup.Nous avons donc fait le tour du village qui compte peu d’habitants, les maisons en nipa (sorte de palmier) sont jolies et bien propres. Les gens sont toujours accueillants et d’autant plus que cette île n’est pas du tout touristique. Son authenticité est préservée. Notre dîner sera pris en bord de plage, les pieds dans le sable, à la même table que des villageois.
Nous constatons que les Philippins sont des gens discrets et peu bruyants. Ils ne demandent que très rarement d’où on vient, et ne nous questionnent pas comme les Indonésiens ou les Indiens.
Pour demain nous avons déjà réservé un scooter, sans casque cette fois.
Notre scooter est très bien. Nous nous dirigeons vers San Francisco, ville principale de l’île. Le petit marché est simple, les femmes de pêcheurs vendent ce que leurs maris ont pêché tôt le matin. On y voit des poulpes, petits et gros, de nombreux coquillages, type palourdes mais en plus gros, des thons, des petits espadons, des poissons multicolores, des crabes, des crevettes. Si les poissons sont nombreux, en revanche les légumes sont rares sur les étals. Déjà dans d’autres villes nous avions constaté ça et au restaurant nous ne sommes pas gâtés par les plats de légumes, d’ailleurs nous trouvons que la cuisine Philippine n’est pas terrible.
Notre voyage continue. Une route a été construite en plein milieu de la mangrove afin de réunir l’île de Pacijan et l’île de Poro. Puis La forêt borde la route si bien que nous n’avons pas trop chaud, le trafic est nul. C’est vraiment bien.
Tout au bout de l’île, c’est-à-dire à 20 kilomètres, un petit village, Tulang Baku semble plongé dans la torpeur. Seuls quelques pêcheurs sortent sur l’océan avec leur Bangka, bateau traditionnel à deux balanciers. Les maisons sont toutes en napi, nous nous arrêtons pour contempler la beauté du paysage, quand un homme vient nous proposer ses services. Il peut nous emmener sur la petite île en face, avec sa bangka. Nous acceptons, car cette île, de loin, a l’air paradisiaque. Et hop, un quart d’heure de bangka et nous voilà débarqué sur la plage de sable blanc étincelant.
En fait, là il y un petit village adorable, les gens sont accueillants, nous sommes les seuls touristes, si bien que les enfants nous regardent avec curiosité, ils osent à peine répondre à notre bonjour. Si les maisons sont plus que modestes, en revanche les jardinets sont fleuris. Au détour d’une ruelle, nous voyons un couple qui moud le maïs sur une meule pour le transformer en farine très grossière. L’homme active une roue et la dame met les grains dans un trou. Sur le sommet de l’île, se dresse l’église.
La vie semble paisible ici.
De retour au village, nous reprenons la route pour terminer notre tour de l’île. En son centre, un très beau lac, le lac Danao invite à un petit arrêt. Nous y déjeunerons.
Voilà, ces deux jours dans les îles Camotes, nous aurons beaucoup plu.
ah, comme ça fait du bien de suivre vos aventures, quand le temps est tout gris ici. Je regarde votre itinéraire et votre localisation sur google maps, et je raconte l’essentiel à Grégoire le soir. Vous nous faites rêver en tout cas. Mille bises, Gaëlle
Vous voilà à St Francisco maintenant???on s’y perd…ça nous réchauffe de voir ce ciel bleu .Ici aussi il y a beaucoup de « lacs » dans les champs mais l’eau est grise!
Caline va bien .BIZZZ
J’aime beaucoup le côté pittoresque et inattendu ,de la photo du coq sur son perchoir !
Et puis , toutes les photos font rêver …..
Profitez bien du soleil pour emmagasiner la vitamine « D » . On en aurai bien besoin .
Bises ,à bientôt.
Quand je vois ces coins magnifiques, je me dis que si j’étais à votre place peut-être que j’aurais envie d’y rester !!!
Vous allez revenir quand même ?
BIZZZZZZZZZZZ,
MJ