Ce matin nous partons à 9 heures. Anis nous propose de retourner sur les lieux de la cérémonie d’hier afin d’y comprendre la suite.
Nous sommes ébahis devant tant de buffles et de cochons qui serons sacrifiés. Le buffle albinos, lui sera conservé vivant. Les cochons sont tués en leur enfonçant un immense couteau jusqu’au cœur et les buffles égorgés avec un couteau, finement aiguisé, ça va de soi !!!
Les pauvres bêtes se débattent quelques secondes et s’éteignent. C’est horrible.
Hier, c’était la fête des dames décédées l’an passé, et aujourd’hui c’est la famille qui est honorée. Le maître de cérémonie annonce les invités qui présenteront leurs salutations à la famille, plusieurs centaines de personnes. Des petits enfants en habit traditionnel accueillent les invités, ça c’est très joli. Les présentations sont ponctuées par des danses et des chants.
Notre guide nous a proposé ensuite de visiter les tombeaux creusés dans la roche, une fois de plus nous avons été très surpris par ce mode de conservation des morts. Pour creuser un tombeau il faut environ 6 mois. Les gens sont heureux quand ils savent que leur tombeau est creusé avant leur mort.
Ainsi dans la montagne on peut voir des trous carrés bouchés par de très belles portes sculptées, des balcons surplombent la roche où « les tau tau » statues à l’effigie des personnes décédées sont installées. Certaines sont très anciennes. SURPRENANT !!!!!!!!!!!!!!
Les cercueils sont montés sur des échafaudages afin d’atteindre le tombeau qui peut être à 10 mètres de hauteur, un très dur travail pour les croque morts.
Les bébés décédés sont mis dans les arbres car selon les croyances la sève des arbres peu leur redonner vie.
La région est magnifique nous avons continué notre chemin sur des routes absolument défoncées, le chauffeur ne pouvait pas rouler à plus de 20 kilomètres/ heure, mais quel régal pour les yeux !!!!!!!
Les Torajas sont de grands riziculteurs. La région est couverte de rizières en terrasse vert fluo, c’est grandiose. Nous rencontrons de nombreux agriculteurs dans les rizières, ils n’utilisent plus le buffle pour labourer, mais des motoculteurs à grandes roues, ils appellent ça « le buffle japonais », les moteurs sont Nippons. Il est possible d’avoir dans une même rizière, l’ensemencement, le repiquage et la récolte, si bien qu’on a deux récoltes par an. Très belle journée
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