De retour de chez Saloma et sa famille, nous avons repris le rythme des visites de la ville. Oui, Kuching est une ville agréable, le centre est compact et du coup on peut la visiter sans trop de fatigue. Heureusement car ici la chaleur est franchement éprouvante, le taux d’humidité atteint souvent les 85%.
A la météo, quand, ils annoncent 25°, le ressenti est de 38°, c’est évocateur !!!
Du coup on prend notre temps.
La visite de la maison inversée nous a amusés pendant une heure, nous avons pris des poses qui donnent des photos rigolotes.
Le musée du textile est très intéressant, on y découvre les différentes façons de tisser ainsi que les costumes régionaux des différentes ethnies de la Malaisie.
Puis nous ne pouvions pas quitter Kucking sans visiter le fort Margerita, du nom de l’épouse de Charles Brooke. Construit par Charles Brooke en 1879. Destiné à dissuader les pirates, il a été efficace et pourtant pas un seul boulet de canon n’a été tire de ce petit fort.
En effet c’est James Brooke, le grand navigateur et aventurier qui, au 19éme siècle ayant aidé le vice roi local à réprimer une rébellion, fut nommé le premier Rajah blanc du Sarawak avec pour capitale, le petit port de pêche qui est Kuching aujourd’hui.
Il obtient du sultan de Brunei plus de terres et réussit à pacifier la région. Les pirates sont excessivement nombreux ainsi que les chasseurs de tête. Les guerres tribales étaient la norme à cette époque. La dynastie Brooke régnera jusqu’à l’arrivée des japonais en 1941.
La Old court house située au bord du fleuve Sarawak est également un bel édifice, reconvertit en restaurant chic, l’office de tourisme s’y trouve également.
Anny nous proposé de nous emmener visiter le parc national de Puka, et le centre de réhabilitation de la faune Matan, et notamment des orangs outans.
Matan est en pleine forêt, et les animaux sont dans des volières et les orangs outangs dans des enclos suffisamment grands pour qu’ils puissent se balader.
Pukan c’est là encore un beau parc national, mais très pentu, c’est le royaume des grenouilles, elles ne sont visibles que la nuit. Nous n’avons pas eu de chance pour cette expédition car il a plus toute la journée, si bien que nous avons même renoncé à poursuivre la découverte du parc.
Nous étions venus au Sarawak pour sa faune et sa flore bien sûr, nous attendions avec impatience le jour où nous irions visiter le par national de Bako. Eh bien c’est fait, c’est notre dernier jour dans cet état.
Nous partons donc à 8 heures en bus, il faut une trentaine de minutes pour arriver à l’embarcadère. Bako n’est pas sur une île, mais pour atteindre le parc il faut prendre un bateau.
Après 25 minutes de navigation nous pénétrons dans le parc
Nous avons réservé une nuit, car selon les guides, il est très intéressant de faire la visite de nuit. On ne le regrettera pas.
Du coup, on nous donne le plan des randonnées possibles, on nous attribue un bungalow, dans la forêt, c’est d’un calme !!!!!
Et nous voilà parti à la découverte de cette forêt vierge. Les premiers cents mètres sont bien balisés par des pontons de bois, puis tout d’un coup il faut grimper, descendre et encore grimper. Les arbres sont gigantesques, l’eau coule de partout, il fait une chaleur incroyable, c’est Bornéo !!
Notre première randonnée nous prendra 1h30 pour faire 1km !!!! On arrive sur une plage déserte, c’est superbe sauf que…il faut repartir.
On est un peu crevé quand même, quand Françoise voit un ranger sur la plage et lui demande si le bateau qui est au loin là bas peut faire quelque chose pour nous……..oui oui, à condition de payer. Pas de problème, on paiera, et hop nous voilà parti avec le pilote. Il nous propose même une petite balade afin d’aller voir le « See Stack », le rocher emblématique du Bako park national. Franchement on est vraiment contents de ce coup car repartir par la même voie, nous chagrinait.
La plage est magnifique, sauf qu’il est interdit de s’y baigner à cause des crocodiles de mer.
L’après midi, toujours en forme, on décide de faire une autre randonnée jusqu’à un point de vue. La randonnée est annoncée de 1300 mètres, bah, c’est faisable……. Oui mais 1300 mètres dans la jungle les racines, les rochers, les cours d’eau, ça use , mais quelle récompense à l’arrivée. Nous n’avons pas rencontré une seule personne sur ce chemin.
Notre nuit dans cet immense bungalow fut réparatrice, autant le dire.
De retour au camp de base, il est 16 heures, et là, les langurs argentés et les proboscis (nasiques) sont devant les bureaux. Ils se régalent des fruits des arbres environnants. Nous y voyons également des sangliers barbus, absolument inoffensifs pour l’homme. En revanche pour labourer le terrain, il n’y a pas mieux.
Le soir, après le dîner vers 20h30 nous avons fait la visite de nuit. 3 rangers nous accompagnent (10 personnes environ), et nous montrent la faune nocturne, ce soir ce sera d’énormes chauves souris, (renards volants), des araignées, scorpions, phasmes en tous genres, des énormes insectes, des oiseaux perchés endormis, deux serpents dont l’un de très belle taille.
Courageux et téméraires vous l’êtes vraiment ! Après le parcours dans la forêt vierge ,plus rien ne vous résistera .
La nature vous le rend bien , les photos parlent d’elles même . Bravo !
En plus par cette chaleur accablante c’est un autre défi .
Je suis toujours admirative de ce que vous faites et profite de votre générosité sans contraintes ,bien installée devant l’écran !
Bises et bonne continuation .
Magnifique ! ces animaux, ces plantes, ces paysages ! Vous êtes en effet bien courageux, car lorsqu’il fait chaud et humide, les randonnées et surtout les ascensions deviennent tout de suite bien éprouvantes ! Bisous à vous deux
que d’émotions partagées rien qu’à vous lire et voir vos photos, alors à vivre sur place et sur l’instant ce doit être juste merveilleux et quelle santé !!.
Je trouve le regard de ces nasiques troublant « d’humanité »…bonne continuation les amis , bises du Nord .
Quelle magnifique nature ! Certaines bêbêtes sont étranges et le panneau des crocodiles fait un peu peur…On comprend que les rangers soient vigilants…