Galapagos : les deux derniers jours

Nous avons quitté San Cristobal, tout comme Isabela , avec un brin de nostalgie, mais nous avions encore deux jours à passer sur Santa Cruz.

 

Arrivés à Puerto Ayora à 9 heures le matin, nous sommes allés directement dans l’auberge où nous étions 15 jours plus tôt. Mary  la jeune propriétaire nous a accueillis très chaleureusement.

Ces deux jours ont été consacrés à la détente, à la balade, au snorkeling, à la baignade dans une eau turquoise et bien chaude.

Montanita

Il nous reste 4 jours avant de retrouver la France. Nous les passerons à Montanita, une station balnéaire sur le  continent, à 180 kilomètres de Guayaquil.

Dès notre descente d’avion, et après avoir récupéré nos bagages, nous avons pris un taxi pour le terminal terrestre (Immense gare routière d’où partent des centaines de bus par jour) et avons  acheté un billet pour Montanita . Trois  heures plus tard nous y étions.

Montanita, est une jolie station pour le yoga, le surf et les fêtards. Notre hôtel est au bout de la plage et heureusement, car au centre du village, il n’y a que des restaurants, des boutiques et des hôtels et c’est donc bruyant.

A la casa del sol où nous logeons c’est très Zen, on y est vraiment très bien, les clients sont, soit des surfeurs soit des yogis. C’est  un bon compromis, pour nous, qui arrivons du pays des tortues, où tout va doucement.

Nous sommes au terme de ce voyage, et comme nous le disions précédemment dans un autre article ; c’est grâce à la Covi19 que nous avons opté pour ce super voyage, c’est un comble, non ???

Nous venons tout juste d’apprendre que la Nouvelle Zélande rouvrait sa frontière aux étrangers à partir du 3 mai, on a bien fait de prendre une autre option.

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Les Galapagos : San Cristobal

Nous avons quitté Isabela  un brin nostalgiques, tant cette île est unique. Elle provoque un bien être tel que nous avions vite adopté  le flegme de ses habitants.

Encore un bateau pour retourner sur Santa Cruz, où l’on fait escale, puis un autre pour San Cristobal. Le tout en quatre heures de navigation. Nous avons de la chance car la mer est très très calme.

San Cristobal et sa ville Puerto Baqueriso Moreno est le chef lieu des Galapagos, mais elle est plus petite que Santa Cruz où tout se passe. Seulement 4000 habitants l’habitent. Nous arrivons, comme dans toutes les autres îles, à distance du quai, et c’est un bateau taxi qui vient nous chercher.

Nous débarquons sur le petit quai et tout de suite ce sont les nombreuses otaries qui nous accueillent. San Cristobal est l’île aux otaries par excellence. Il y en a des centaines dans la ville ou du moins sur les plages qui bordent la ville.

Et un petit tour en ville !!!!!

Des petits remparts en grillage ont été édifiés afin de limiter leur venue dans la rue et sur les trottoirs, mais quelques unes ont trouvé des astuces pour se faufiler hors de ces remparts, et le soir ces demoiselles squattent les bancs publics, s’aventurent dans le square dédié aux enfants, et ne se gênent pas d’entrer dans un restaurant si la porte est ouverte.

Notre logement est à 800 mètres du port, nous sommes chez un couple Helveto /Equatorien. Du coup nous pouvons discuter avec  Sylvia la propriétaire qui est parfaitement francophone.

Nous nous installons rapidement et partons faire des courses comme d’habitude.

Le lendemain nous décidons d’aller sur les plages du coin, et elles sont assez nombreuses et surtout que presque toutes se prêtent au snorkeling, une activité que Françoise apprécie tout particulièrement.

Nous quittons donc Puerto Baqueriso dès 8h30 et nous nous dirigeons vers Playa Mann, bien jolie, mais nous continuons vers Playa Carola. En arrivant sur la plage on voit un attroupement de personnes juste en bordure de plage.

On s’approche, et on constate qu’une énorme tortue vient d’être capturée. En fait il s’agit de jeunes étudiants vétérinaires Américains, qui viennent étudier la faune des Galápagos. On assiste donc à l’examen de la tortue, mensurations, prise de sang, examen clinique etc…

Puis on voit également d’autres étudiants, qui transportent des crabes rouges dans des boites afin de les étudier. Notre logeuse nous disait  que les coûts pour venir étudier ici étaient pharaoniques. Mais en même temps, cela doit être très exaltant de venir étudier les animaux in vivo. En tout cas, pour les touristes, la visite est également très dispendieuse comme disent nos cousins du Québec, mais ça vaut vraiment le coup de casser sa tirelire pour découvrir ce paradis.

Puis nous continuons notre chemin jusqu’à un  très beau point de vue sur la mer et les volcans. De là,  l’eau est tellement claire qu’on y voit les poissons multicolores, et bien sûr encore des otaries.

Pour suivre, nous arrivons à un très beau spot de snorkeling, La Tijereta, où nous nous régalerons encore une fois, ça n’est pas une plage mais une toute petite baie aux eaux turquoise enclavée dans les roches de lave.

De retour vers la ville nous nous arrêtons au centre d’interprétation de la biodiversité des Galápagos.

Etant patrimoine de L’UNESCO, il est  indispensable que l’Equateur mette en œuvre et maintienne toutes les stratégies  de conservation  de ce patrimoine unique au monde.

Enfin vers midi, nous déjeunons dans un petit restaurant sur la Playa Mann où nous passerons quelques heures.

Le bronzage est terminé

Pour finir notre journée, nous nous baladons sur le Malecon (front de mer) où nos copines les otaries font leur spectacle.

Nous n’avons pas pris de tour en mer, les plages et les spots de snorkeling nous ont largement suffit.

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Les Galapagos : Isabela

Après nos cinq très belles journées sur santa Cruz, nous partons pour Isabela, la plus grande île de l’archipel mais la moins peuplée, avec 2200 habitants. Puerto Villamil est le bourg principal et il y a un autre  tout petit village à 16 kilomètres  sur la côte ouest, accessible par des chemins.

La traversée de deux heures se passe très bien sur une  mer d’huile, on verra encore des dauphins faire des sauts près du bateau, un régal.

Nous accostons donc à Isabela, et nous reconnaissons tout de suite le débarcadère et l’accueil par les iguanes et les otaries à proximité.

Notre auberge est à 800 mètres, du coup nous y allons à pieds.

On pose nos affaires et partons faires des courses. Il y a une cuisine commune à l’auberge, ainsi on peut se faire à manger.

Isabela est très particulière, car beaucoup moins touristique que Santa Cruz et San Cristobal. Le village  principal s’appelle Villamil, et l’autre Santa Tomas.  Les habitants sont très cool, il n’y a presque pas de voitures, seulement quelques taxis. La rue principale et  quelques autres sont en sable blanc.

L’église est, elle aussi très exotique, tous les animaux des Galápagos figurent sur les murs, ou les vitraux. Certes c’est un peu kitch, mais insolite.

Un tout petit marché, avec les légumes courants mais bio, on est loin des marchés Péruviens qui regorgent de moult fruits et légumes.

Ici rien n’est importé et du coup on ne trouve que ce qui est cultivé sur l’île.

L e tourisme est une source importante pour l’économie de l’île. Les agences sont nombreuses à proposer des tours, des locations de vélos, des planches de surf, etc ..

La population vit du tourisme, de l’agriculture, et de la pêche. Il n’y a aucune industrie.

Nous sommes très heureux de retrouver les belles plages et les spots pour le snorkeling.

Les otaries sont toujours aussi nombreuses sur l’une des plages.

Il faut faire attention à sa serviette de bain, car elles les squattent de temps en temps. On retrouve aussi les iguanes.

A 2 kilomètres du village un centre d’élevage de tortues terrestres est installé autour d’une lagune où des flamands roses  vivent,  nous y sommes allés, mais n’avons pas revisité le centre.

Nous avons loué des vélos pour aller au mur des larmes, à 6 kilomètres de Villamil. Si Isabela est le paradis sur terre, il n’en a pas  toujours été ainsi. De 1948 à 1959, un pénitencier se trouvait sur l’île.  Il y avait des prisonniers politiques et des prisonniers de droit communs.

Il s’avère que pour augmenter leur peine de prison, on leur a fait construire un mur au milieu de nulle part. La  construction de ce mur de dix mètres de hauteur et 100 mètres de long n’avait pas d’objectif précis, sauf celui de détruire les hommes, d’ailleurs nombreux sont  ceux qui sont morts au travail. Une stèle leur est dédiée devant le mur.

Un très beau chemin conduit au mur, mais il n’est pas plat, ça monte et ça descend, il fait très chaud. Nous rencontrons beaucoup de tortues géantes et d’iguanes. Nous longeons une très belle plage, et parfois des petits coins sympathiques  sont indiqués.

Nous passons devant le charmant petit cimetière aux tombes blanches étincelantes.

Nous nous sommes beaucoup régalés à la Perla qui est site coincé entre mangrove et barre rocheuse, ce qui donne l’impression d’être sur un lac. Et là, le snorkeling est un bonheur. Certes il y a des poissons multicolores, des iguanes marins qui nagent autour des gens, des tortues, mais surtout des otaries qui viennent jouer autour des plongeurs. Françoise a beaucoup apprécié ces moments de jeu avec une jeune otarie.

Un autre jour nous avons pris un tour pour visiter les Tintoreras .

Il s’agit d’une toute petite île, recouverte de pierres de lave où vivent de nombreux iguanes marins.

Nous y verrons aussi des petits pingouins des Galápagos et de nombreux fous à pattes bleues, endémiques des Galápagos.

Puis le guide nous a fait faire une belle randonnée marine, dans une eau turquoise  où nous avons vu, raie, tortues et nombreux poissons exotiques, et de très grosses étoiles de mer. Bien entendu, les otaries sont là ainsi que les iguanes marins qui nous croisaient devant notre masque ; très belle matinée.

En ce qui concerne les guides du parc national, ils sont  1000, tout très sympathique, et fort bien documentés. Il est obligatoire d’avoir un guide pour visiter le parc national, que ce soit terrestre ou marin qui représente 7995 kilomètres carrés.

Et à propos de masques……….eh bien personne ne porte le masque sur la bouche et le nez ; On pourrait croire que la pandémie ne les a pas touchés. En revanche  sur le continent, les Equatoriens sont très disciplinés, et le porte en extérieur et en intérieur. Ici c’est l’exotisme à fond. Nous avons demandé s’il avait eu beaucoup de personnes atteintes de la Covid 19, on nous a répondu «  comme ci comme ça ». Alors que sur le continent ce fut une réelle catastrophe tout comme au Pérou.

Aux Galápagos, le masque se porte surtout sur les yeux avec un tuba  ( :

Notre dernière soirée sur Isabela a été très festive, car c’était  l’élection de Miss Isabela. Autant dire que toute a population du village était présente ainsi que de très nombreux touristes. Les 3 prétendantes au titre sont bien belles, mais on ne saura pas laquelle fut élue car nous sommes partis nous coucher avant la fin de la fête. Eh oui, nous prenions le bateau à 6 heures pour revenir sur Santa Cruz, puis continuer sur San Cristobal, où nous resterons 5 jours.

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