George Town est sur l’île de Penang à l’ouest du pays, reliée par un pont, elle est d’accès très facile. Nous y sommes arrivés en bus de Kuala Lumpur.
Un très grand quartier de la ville est inscrit au patrimoine de l’Unesco mais en fait toute la ville est très intéressante. Ici les cultures se mélangent harmonieusement bien. L’architecture est absolument formidable chinoise, indienne, coloniale, contemporaine. Bref vous l’aurez compris cette ville est notre grand coup de cœur en Malaisie. Nous y avons passé 3 jours, sans nous ennuyer un instant.
Le street art a contribué à développer encore plus le tourisme.
En 2012, lors du festival de George town, des fresques furent commandées au grand peintre lituanien Ernest Zacharevic pour le centre ville.
Des objets réels comme des vélos, des motos sont mêlées aux peintures. Cet art urbain connait un grand succès, et on se prend au jeu de chercher les fresques disséminées un peu partout. .
Les shops houses , ces maisons chinoises très profondes, dont le commerce est en rez de chaussée et les appartements en étages, sont préservées.
Les Kongsis, sont également des bâtiments chinois datant du 18ème siècle. L’objectif était de loger une famille élargie venant de Chine. Puis la grande et très belle maison de riches marchands chinois. Certaines sont devenues des hôtels haut de gamme.
Dans la même rue, on trouve un temple chinois, un temple Indien, une mosquée et une église chrétienne et une autre anglicane. Cette tolérance est à souligner.
Puis, il y a les Jettys, ce sont des maisons sur pilotis, en bordure des quais. Une seule et même famille habite une rue, du coup si vous chercher monsieur Chew, eh bien, vous risquez d’avoir 10 personnes du même nom sur cette passerelle. Les jettys existent depuis la fin du 18eme siècle, période de grande immigration chinoise. Le port de Georgetown étant l’un des plus prospères au monde.
Puis outre la ville, nous avons visité Penang hill, il s’agit d’une colline perchée à 800 mètres et qui permet de prendre un peu de fraicheur. Nous y avons fait de belles balades.
Le grand temple bouddhiste Kek Lok Si nous a occupé un bout de temps. En effet, il paraît que c’est le plus grand temple bouddhiste du sud est asiatique. En tout cas il est incroyable
Nous
prenons l’avion à 10H30 pour Kuala
Lumpur, la capitale.
A l’arrivée 30 kilomètres nous séparent de la ville, nous prenons le train jusqu’à la gare centrale, puis le métro et terminons à pieds jusqu’à la résidence. Nous avons loué un grand appartement en plein centre ville, quartier Bukit Bintang, on ne peut pas être mieux placé.
Nous déposons nos affaires et comme d’habitude on se lance dans la visite. Pour notre première soirée nous retournons voir les fameuses tours jumelles Petronas, construites en 1998 par l’architecte argentin Cesar Pelli. A ce jour elles restent les tours jumelles les plus hautes du monde. Elles sont couvertes d’acier et à la nuit, sont scintillantes et de très beaux jets d’eau s’animent. Kuala Lumpur est une ville en plein essor, les buildings sont extrêmement nombreux, et certains sont vraiment beaux. Les grues font partie du paysage urbain.
Mais
Kuala Lumpur c’est aussi la tradition, les quartiers Chinois et Indien sont
intéressants. Nous y avons passé pas mal de temps. Le marché central est incontournable pour qui veut
faire du shopping. Ceci dit, les malls sont nombreux et quand on a trop chaud,
on va y faire un tour.
La ville a un passé colonial important du coup son quartier est magnifique, de nombreux immeubles ont été restaurés. Depuis de notre dernier passage en 2014, il semblerait que la ville se soit très modernisée.
Le métro est splendide et facile à prendre, le monorail traverse la ville en un temps record. Kuala Lumpur c’est 8 millions d’habitants avec l’agglo. .
Nous avons visité Batu caves, ces grottes à une quinzaine de kilomètres de K.L. abritent des temples Hindous depuis plus de 120 ans. La première a été fondée en 1890. Deux autres grottes sont reliées par un petit escalier. Mais pour atteindre la première il faut monter 272 marches !!! Au pied de cet escalier se dresse la statue de Murugan (48,70 mètres) qui n’est autre que le fils de Shiva et Parvati. On ne s’étendra pas plus sur la religion Hindoue……..Chaque jour des prières sont dites à 8h30 et 16h. Et en Janvier/février un million de pèlerins convergent vers Batu cave pour la grande fête Hindou.
Les statues sont très kitchs mais en même temps elles dégagent quelque chose de surnaturel.
Le singes sont évidemment très présents car ils sont sacrés et ne loupent pas de voler quiconque ose s’aventurer avec des fruits ou fleurs. Pourtant les pèlerins très nombreux à cet endroit transportent des offrandes. Ils doivent les emballer sérieusement et malgré cela, les macaques arrivent à les faucher. C’est assez cocasse.
De retour de chez Saloma et sa famille, nous avons repris le rythme des visites de la ville. Oui, Kuching est une ville agréable, le centre est compact et du coup on peut la visiter sans trop de fatigue. Heureusement car ici la chaleur est franchement éprouvante, le taux d’humidité atteint souvent les 85%.
A la météo,
quand, ils annoncent 25°, le ressenti est de 38°, c’est évocateur !!!
Du coup
on prend notre temps.
La visite de la maison inversée nous a amusés pendant une heure, nous avons pris des poses qui donnent des photos rigolotes.
Le musée du textile est très intéressant, on y découvre les différentes façons de tisser ainsi que les costumes régionaux des différentes ethnies de la Malaisie.
Puis nous ne pouvions pas quitter Kucking sans visiter le fort Margerita, du nom de l’épouse de Charles Brooke. Construit par Charles Brooke en 1879. Destiné à dissuader les pirates, il a été efficace et pourtant pas un seul boulet de canon n’a été tire de ce petit fort.
En effet
c’est James Brooke, le grand navigateur et aventurier qui, au 19éme siècle ayant aidé le vice roi local à réprimer une rébellion, fut nommé le premier Rajah blanc du Sarawak
avec pour capitale, le petit port de pêche qui est Kuching aujourd’hui.
Il obtient du
sultan de Brunei plus de terres et réussit à pacifier la région. Les pirates
sont excessivement nombreux ainsi que les chasseurs de tête. Les guerres tribales
étaient la norme à cette époque. La dynastie
Brooke régnera jusqu’à l’arrivée des japonais en 1941.
La Old court
house située au bord du fleuve Sarawak est également un bel édifice,
reconvertit en restaurant chic, l’office de tourisme s’y trouve également.
Anny nous
proposé de nous emmener visiter le parc national de Puka, et le centre de
réhabilitation de la faune Matan, et
notamment des orangs outans.
Matan est en pleine forêt, et les animaux sont dans des volières et les orangs outangs dans des enclos suffisamment grands pour qu’ils puissent se balader.
Pukan c’est là encore un beau parc national, mais très pentu, c’est le royaume des grenouilles, elles ne sont visibles que la nuit. Nous n’avons pas eu de chance pour cette expédition car il a plus toute la journée, si bien que nous avons même renoncé à poursuivre la découverte du parc.
Nous étions venus au Sarawak pour sa faune et sa flore bien sûr, nous attendions avec impatience le jour où nous irions visiter le par national de Bako. Eh bien c’est fait, c’est notre dernier jour dans cet état.
Nous partons
donc à 8 heures en bus, il faut une trentaine de minutes pour arriver à
l’embarcadère. Bako n’est pas sur une île, mais pour atteindre le parc il faut
prendre un bateau.
Après 25
minutes de navigation nous
pénétrons dans le parc
Nous avons
réservé une nuit, car selon les guides, il est très intéressant de faire la visite
de nuit. On ne le regrettera pas.
Du coup, on nous donne le plan des randonnées possibles, on nous attribue un bungalow, dans la forêt, c’est d’un calme !!!!!
Et nous voilà parti à la découverte de cette forêt vierge. Les premiers cents mètres sont bien balisés par des pontons de bois, puis tout d’un coup il faut grimper, descendre et encore grimper. Les arbres sont gigantesques, l’eau coule de partout, il fait une chaleur incroyable, c’est Bornéo !!
Notre
première randonnée nous prendra 1h30 pour faire 1km !!!! On arrive sur une
plage déserte, c’est superbe sauf que…il faut repartir.
On est un peu crevé quand même, quand Françoise voit un ranger sur la plage et lui demande si le bateau qui est au loin là bas peut faire quelque chose pour nous……..oui oui, à condition de payer. Pas de problème, on paiera, et hop nous voilà parti avec le pilote.
Il nous propose même une petite balade afin d’aller voir le « See Stack », le rocher emblématique du Bako park national. Franchement on est vraiment contents de ce coup car repartir par la même voie, nous chagrinait.
La plage est
magnifique, sauf qu’il est interdit de s’y baigner à cause des crocodiles de
mer.
L’après midi, toujours en forme, on décide de faire une autre randonnée jusqu’à un point de vue. La randonnée est annoncée de 1300 mètres, bah, c’est faisable……. Oui mais 1300 mètres dans la jungle les racines, les rochers, les cours d’eau, ça use , mais quelle récompense à l’arrivée. Nous n’avons pas rencontré une seule personne sur ce chemin.
Notre nuit dans
cet immense bungalow fut réparatrice,
autant le dire.
De retour au camp de base, il est 16 heures, et là, les langurs argentés et les proboscis (nasiques) sont devant les bureaux.
Ils se régalent des fruits des arbres environnants. Nous y voyons également des sangliers barbus, absolument inoffensifs pour l’homme. En revanche pour labourer le terrain, il n’y a pas mieux.
Le soir, après le dîner vers 20h30 nous avons fait la visite de nuit. 3 rangers nous accompagnent (10 personnes environ), et nous montrent la faune nocturne, ce soir ce sera d’énormes chauves souris, (renards volants), des araignées, scorpions, phasmes en tous genres, des énormes insectes, des oiseaux perchés endormis, deux serpents dont l’un de très belle taille.
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