C’est le cœur un peu gros que nous quittons les Galápagos, mais toute bonne chose a une fin.
Nous retrouvons Quito et ses 2825 mètres d’altitude, nous reprenons nos granules de coca , mais notre souffle est quand même court. Il fait très beau, 23°. Hier c’était 30° à Santa Cruz, mais la transition est correcte.
Nous redécouvrons la ville coloniale avec plaisir, nous retournons sur les sites déjà visité deux mois avant.
Nous avions prévu pour notre dernier jour, la visite de la « Mitad del mundo » le milieu du monde. En effet, c’est en 1736 que le Français Charles Marie de la Condamine procéda aux relevés qui permettent de situer l’Equateur.
Du coup un monument marque le lieu où l’équateur (ligne équinoxiale) traverse l’équateur (pays) et partage la terre en deux.
Mais en fait, maintenait on sait que le ligne jaune qui, selon Condamine partage le monde, n’est pas précisément « la Mitad del mindo, mais à 250 mètres plus loin..
Pour terminer notre visite de Quito et juste avant de prendre notre avion pour le grand retour, nous sommes allés voir « El Panecillo » qui culmine à 3030mètres.
Un site emblématique de la capitale. Une immense statue de la vierge de Quito. Les Quitenos s’enorgueillissent du fait qu’elle serait la seule vierge ailée au monde. De là on une vue magnifique sur tout Quito et les volcans environnants, dont le Cotopaxi enneigé.
Notre très beau voyage est terminé et pour faire un très bref résumé, nous dirons que l ‘Equateur est une destination de choix, car ce petit pays offre tant de possibilités que chacun peut y trouver son compte. L’Amazonie , son énorme réseau fluvial et sa jungle, la cordillère des Andes , ses volcans et cimes enneigées, la côte Pacifique , ses plages , ses villes thermales , ses magnifiques villes coloniales , et bien évidemment les mythiques Galápagos, dont nous garderons un souvenir impérissable.
L’archipel des Galapagos, évoque un pays lointain, et c’est loin, dans le pacifique, d’ailleurs, on ne sait pas toujours où le situer.
National Geographic, Thalassa ou autre documentaire ont souvent fait des reportages sur cet archipel. Nous en avions rêvé, et notre rêve s’est réalisé. Très heureux d’avoir pu y rester 15 jours. Nous aurions été très frustrés d’y rester moins.
Les quatre îles que nous avons visitées ont leurs propres caractéristiques.
Isabela, cette grande île, aux quatre volcans, est peu peuplée, 1700 habitants. Ses rues en sable sont ô combien exotiques, ses petits commerces, ses petits hôtels en font un lieu magique. Ce sera notre coup de cœur.
San Cristobal et ses innombrables otaries, le tour de l’île a été un super moment.
Santa Cruz, la plus touristique, mais si on s’éloigne du centre ville, on peut facilement se retrouver seul et tranquille
Floreana, la plus petite, 127 habitants, ses plages, sa tranquillité, son centre de sauvetages de tortues terrestres. Sa boîtes aux lettres, dont les lettres ne partent jamais, faute de facteur.
Si bien qu’elle est ouverte et les touristes de passage prennent le courrier à destination de leur pays et postent les cartes postales en arrivant chez eux. Lors de notre passage, nous avons chercher des cartes Françaises, en vain ! En revanche nombreuses étaient celles pour les Etats Unis ou le Canada.
Mais nous mettrons tout de même un bémol à ce paradis.
Il faut réellement casser sa tirelire pour profiter de tout ce qui est offert dans ces îles enchantées, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.
Il est 14 heures quand nous reprenons un bateau pour San Cristobal. La mer est plus que calme, on se croirait sur un lac.
2 heures plus tard nous arrivons à Puerto Barquerizo Moreno
Le petit port est très mignon. Le malecon est agréable mais ce qui nous interpelle le plus ce sont les colonies d’otaries qui peuplent les eaux du port, les rochers, et les deux plages de chaque côté du débarcadère.
Selon un guide il y en aurait environ 600 à Puerto Barquerizo et 14000 dans les Galapagos.
L’hôtel est tout proche. Du coup nous y allons à pied. Nous posons nos affaires et filons faire quelques courses. Nous avons pris un hôtel avec cuisine si bien que nous ferons notre popote nous-mêmes.
Les otaries
En soirée, nous retournons sur le malecon, histoire de regarder les otaries. Elles viennent en grand nombre sur la plage et passe beaucoup de temps à jouer, grogner ou câliner leurs petits.
Ce matin nous partons vers la plage de Tirgeretas.
Elle est à 2.5km du la ville, mais d’accès très facile. Le sentier qui y mène est très agréable et assez ombragé.
Le site est magnifique pour le snorkeling. Il faut escalader quelques rochers avant d’atteindre la mer mais rien de méchant. Françoise est obligée d’enjamber une jeune otarie pour atteindre l’eau !!!
Il y a énormément de bancs de tous petits poissons qui sautent hors de l’eau en faisant des nuages argentés. Les fous à pattes bleues, les frégates et les pélicans sont nombreux car la nourriture abonde.
Les otaries nagent autour de nous et ne sont absolument pas dérangées par la présence humaine.
En soirée, nous faisons une balade sur le malecon pour le spectacle des otaries. Ce sont des centaines de bêtes qui sont affalées sur le sable de la plage.
Afin qu’elles n‘envahissent pas la ville, les autorités ont installé une clôture grillagée toute au long des plages, mais plus malines, elles sortent par la caserne militaire un peu plus loin.
On en trouve quelques unes en ville, sur le trottoir et sur la place du village.
Deux d’entre elles se sont invitées dans un restaurant de bord de mer, le serveur les a gentiment repoussées vers la sortie, et ces demoiselles sont reparties en tortillant les fesses.
Un autre site se prête très bien également au snorkeling. Il s’agit de La Loberia. Cinq minutes de taxi puis on longe la mer sur 600 mètres et on arrive sur une belle plage.
Pour aller se baigner en revanche, mieux vaut avoir des chaussures car il y a beaucoup de rochers.
L’eau est assez trouble, on voit quand même assez de poissons multicolores mais rien de extraordinaire. En revanche les otaries sont là et nous surprennent. Nombreux sont les bébés qui se dorent au soleil, on peut admirer leur jolie fourrure brune, et Françoise se retient d’en prendre un dans ses bras.
La ville de Puerto Baquerizo Moreno est très calme, 4800 habitants. Les gens sont détendus et toutes les maison ont leur hamac, très souvent utilisé.
L’île de San Cristobal n’est pas très grande, du coup nous avons pris un tour d’une journée pour la visiter en bateau. Après une heure de navigation, notre premier arrêt est à « Leon dormido » ou « Kicker rock », il s’agit de deux énormes rochers émergeant de l’océan séparés par un grand couloir.
Nous y faisons une randonnée marine. Ici l’eau est fraîche car la profondeur est importante. Nous mettons les combinaisons néoprène.
Le guide nous emmène voir des requins à pointe blanche, des raies, des tortues, des très grosses étoiles de mer, des poissons. Françoise y verra même le fameux requin marteau, impressionnant !!
Puis nous continuons notre tour pour arriver sur une plage déserte où là encore nous remettons masque et tuba, mais sans la combinaison, car l’eau est chaude.
Le sable est blanc étincelant, on croirait de la farine, c’est « playa blanca » la bien nommée. Puis nous faisons un 3ème arrêt où nous nous baignons, nous aurons l’occasion de rencontrer une fois de plus des otaries, toujours aussi curieuses.
Pour finir une petite partie de pêche, qui rapportera un joli petit thon. Une super journée !!
Retour à Santa Cruz.
On ne peut pas aller d’île en île sans repasser par Santa Cruz. Nous avions réservé le même hôtel que lors de notre premier séjour. Nous y avions laissé une valise et les panamas afin de voyager léger.
Petit rappel de nos différentes escapades.
Santa Cruz 4 jours
Bateau Santa Cruz-Isabela
Isabela 4 jours
Bateau Isabella-Santa Cruz-San Cristobal
San Cristobal 4 jours
Bateau San Cristobal-Santa Cruz
Santa Cruz 3 jours
Nous retrouvons donc notre charmant petit hôtel et son adorable propriétaire, qui nous embrasse à l’arrivée.
On dépose nos affaires et hop, nous repartons à la plage de la « station Darwin » tout près du centre scientifique. Nous y ferons encore du snorkeling, Françoise ne s’en lasse jamais.
On y verra douze raies qui semblent voler, une merveille. Un petit requin à pointe noire, et de nombreux poissons, mas l’eau est trouble.
Notre dernier tour, est celui du tour de la baie, sur une matinée. Paysages magnifiques,
snorkeling extra avec tortues de différentes espèces, et beaucoup de gros poissons multicolores. Notre dernier arrêt se fait à Los Griétas.
il s’agit d’un lagon encaissé entre deux immenses falaises. L’eau est fraîche mais c’est « regal…apagos » !!!!!!!!
Les tortues
Notre dernier après midi sera consacré à une nouvelle visite de la station scientifique Darwin.
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