Darjeeling se mérite alors  pour y accéder il faut prendre une jeep, et subir  3heures et demi de « tape cul ». La route est défoncée, la circulation des jeeps est  dense, et d’un côté il ya la forêt et  de l ‘autre le précipice sans garde fou bien sûr. Les jeeps ne partent que lorsqu’elles sont pleines, c’est-à-dire 10 personnes plus le chauffeur. Pour avoir un plus de confort nous avons accepté de payer 4 places, ainsi nous avons eu une banquette complète. Si nous étions  11 dans la voiture, il faut préciser que 4 personnes à l’avant, ça fait serré. Le chauffeur est  assis sur une fesse, avec comme dossier une demi personne qui doit avoir impérativement le bras droit sur le dossier du siège. Il passe les vitesses entre les jambes de celui qui est à sa gauche. Et pour couronner tout ça les pneus sont souvent plus  lisses que des toiles cirées. Les bagages sont sur le toit de la voiture et très souvent de passagers supplémentaires sont sur les bagages.

Ouf ! Darjeeling, avec une journée de retard, mais ça ne fait rien, c’est tellement joli, qu’on a déjà oublié nos trois jours de train. Notre hôtel est très sympa, tenu par une famille de tibétains. Il n’y a pas de chauffage central dans la chambre, mais le soir, un garçon vient nous allumer le joli poêle en fonte, et nous apporter chacun une bouillotte.

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Si ce train n’avait eu « seulement » que  10 heures de retard, nous aurions pu avoir notre correspondance pour Darjeeling, mais il a eu 17 heures de retard, si bien que nous avons raté notre train de nuit, en 1ère classe cette fois.

Arrivés à Calcutta, à 6 heures du matin, il a fallu aller de bureau en bureau pour finalement nous entendre dire qu’il fallait  racheter un billet mais que le service  « spécial touristes « »n’ouvrait qu’à 10 heures.

Nous avons eu le temps de visiter, le quartier huppé de la ville, celui que les anglais ont construit pendant la colonisation.Ces superbes bâtiments bien que délabrés ont un intérêt  architectural.

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