Nous voici donc dans l’ancien comptoir français. Il reste quelques vestiges de l’époque Française : l’hôtel de ville vraiment décati, des églises extrêmement bien entretenues, mais il faut dire que les chrétiens de Pondi sont nombreux et qu’ils sont tous dévoués à leur église. Nous avons assisté à une messe, où, la foi est exacerbée au point que pendant l’office les fidèles se prosternent à genoux durant de longues minutes. Le lycée Français est très fréquenté par les Pondichériens. Le jardin public fondé en 1826 est une véritable oasis de fraicheur. Le poste de police et ses policiers un rien kitchs dans leur bel uniforme blanc et képi rouge, sont désuets à souhaits, Ils sont chargé de faire la circulation dans le quartier Français, là où c’est le plus calme !!!No comment !!!!
Les restaurants proposent encore le coq au vin, le filet de bœuf (nous n’avons pas essayé d’en manger, de peur que nos dents cèdent sous la chose !!!!!!!!!), les frites à la Française. Les bistrots servent du café genre jus de chaussettes. Les pâtissiers ont des croissants, pains au chocolats et la « french baguette », mais depuis que les Français sont repartis, en 1956, les recettes ne sont plus appliquées à la lettre, et la qualité s’en ressent.
Il est cependant très agréable de se promener dans ce quartier plutôt calme par rapport au quartier Indien, où le bruit et la population y sont très intenses.
L’ashram de Sri Aurobindo,
Ce sont Sri Aurobindo et une Française surnommée la « mère » qui ont fondé l’Ashram en 1926. Il propose une synthèse du yoga et de la science moderne.
Un défilé perpétuel se fait autour de la tombe des 2 fondateurs, qui est vénérée comme un sanctuaire.
Auroville
Cette ville toute proche de Pondichéry, est le rêve de tous les idéalistes.
C’est la « mère « qui est à l’origine du projet en 1968. (Fondation de l’ASHRAM de Pondichéry)
Une quarantaine de nationalités différentes, mais indifférentes à la couleur de la peau, et aux nationalités œuvrent à la construction d’une communauté universelle où régneraient l’amour et la fraternité.
Au centre de la ville, se dresse une sphère dorée, le Matrimandir,qui est le cœur spirituel d’Auroville.
Pour plus d’info aller sur : www.wikipédia.org
Nous avons loué un scooter pour aller à Auroville et ses environs, et ça n’est pas rien que de conduire à gauche dans un trafic invraisemblable. En fait il faut conduire en regardant devant, un peu sur les côtés, et ne surtout pas s’occuper de ce qui vient derrière !!! Il les conducteurs se chargent de klaxonner. Il faut éviter les nombreux nids de poules sur la route, les piétons, les chiens, les vaches, et les troupeaux de chèvres. Parfois on se retrouve face à face avec une moto, tuk tuk,etc… ils ont tout simplement pris un chemin plus court pour arriver à destination. Je pense Jean Pierre et Colette ne contrediront pas ce commentaire car ils ont vécu la situation il y a peu de temps.
Nous avons également loué des vélos pour mieux découvrir la ville. Au détour d’une rue nous avons rencontré un belge qui, depuis 5 ans, s’implique dans l’éco tourisme. Il a aidé une famille à créer une chambre d’hôte. Il nous a proposé d’aller dans ce village de pêcheurs afin de rendre visite à Sathia qui possède cette maison. Elle est très investie dans sa mission et propose plusieurs chambres. Elle fait également table d’hôte.
Nous avons rencontré Sathia et lui avons réservé un dîner.
Retour de chez Sathia.
Sa Guest House porte le joli nom de « Pondichérie ». Sathia nous attendait pour dîner. Elle avait tout préparé, et nous a installé dans la salle à manger des hôtes. Elle a sorti de son panier : des rotis (petits crêpes soufflées), un plat de chou fleur, un plat de riz très bien arrangé, un plat de carottes, des poissons grillés, des crevettes avec une sauce absolument divine, des bananes frites, des dosas, et une bonne « Kingfisher ». Nous l’avons remerciée pour ce repas très copieux, et quand on a voulu payer, elle nous a demandé ce que nous, nous souhaitions donner. Le monde à l’envers, je vous dis dans ce pays !!!!. Bien entendu nous n’avons pas voulu faire notre prix, alors elle nous a proposé un prix ridiculement bas, si bien que nous avons donné plus qu’elle demandait. Nous avons fait des photos, ses copines sont venues aussi, bref, tout ça était bien sympa, les enfants jouaient dans la rue. Hélas il a fallu partir car nous avions encore le scooter et il fallait le rendre avant 21H30, et il était 21H.
Ce sont des moments que nous apprécions tout particulièrement, le contact direct avec la population.
Commentaires récents