Laos : Luang Prabang

Nous quittons la Thaïlande pour quelques jours pour passer au Laos.

Tout simplement pour ne pas  proroger notre visa qui n’est valable que 29 jours consécutifs, alors que nous avons prévu 45 jours dans le pays

Du coup il suffit de sortir du pays quelques jours et de renter à nouveau et on repart pour 29 jours. Et en c e qui nous concerne, dans 29 jours nous serons en Corée.

Nous traversons donc le Mékong par le pont de l’amitié, inauguré en 1994, et financé en partie par les australiens.

Arrivés au Laos, on rempli les documents à l’immigration  c’est vraiment très artisanal, mais ça occupe de nombreux fonctionnaires de la république DEMOCRATIQUE populaire du Laos, c’est un euphémisme.

Puis on prend un tuk tuk qui nous emmène à la gare de Vientiane.

Cette ligne TGV a été terminée en 2021, et gérée par les chinois. Ce train va jusqu’à Boden  à la frontière  chinoise, et prévu d’aller jusqu’à Kunming en 2026.

La gare est  à l’échelle chinoise, immense, le quai  également immense.

Mais hélas tout est écrit soit en chinois soit en Lao…………c’est pratique pour s’y retrouver.

Mais le confort est correct, une jolie hôtesse passe régulièrement  pour proposer à manger (payant bien entendu)

Le paysage est magnifique tout au long du voyage, mais sur la fin nous traversons de nombreux tunnels.

En 2h nous étions à Luang Prabang, ancienne capitale du Laos. Depuis 1975 Vientiane est la capitale.

Nous prenons un mini van pour nous conduire à l’hôtel et là c’est la surprise !!!!!!

Nous avons réservé 3 nuits au Shuya hôtel resort, sur booking.

Seulement il n’était pas mentionné  que c’était un hôtel chinois, géré par des chinois qui ne parlent pas UN  mot d’anglais ni de Lao, ce qui est un comble d’ailleurs.

On arrive quand même grâce au traducteur google à obtenir notre chambre.

Depuis le début de notre voyage  nous n’avons que des hôtels corrects et parfois même de très bons hôtels , mais là c’est le pompon.

La chambre est petite environ 15 mètres carrés avec la salle de bains au lieu de 22 mètre carrés annoncés sur Booking.

Le personnel dort sur le canapé du lobby, c’est sale, sauf nos draps et serviettes qui sont propres et heureusement.

Nous changerons d’’hôtel, et en avons trouvé dans le vieux Luang Prabang, une petite maison coloniale au calme, est TRES propre avec un accueil chaleureux.

On s’organise et partons quand même revisité la ville que nous avions découverte lors de notre premier voyage au Laos en 2009.

Et la c’est le choc, on suppose que 75% des touristes sont chinois avec tout ce que cela comporte en terme  de savoir vivre…………On n’en dira pas plus.

QUEL changement !!!!!!

Au marché du matin  surpeuplé de locaux et de touristes on a peine à passer dans les allées.

Ce qui est positif c’est que les marchands sont bien  achalandés, rien voir avec 2009, où l’on trouvait des chiens, chauve souris, rats sur les étals. Maintenant c’est bœuf, porc, poulet, poissons et beaucoup de légumes.

Luang Prabang est inscrite au patrimoine de l’UNESCO mais pourrait bien être rayée de la liste à cause de ce surtourime et du non respect des règles édictées par l’UNESCO.

Les Chinois semblent avoir fait main basse sur ce pays et on pourrait se questionner  sur la destination de l’argent fourni par L’UNESCO.

Cette ville par ailleurs est un incontournable  d’une visite au Laos, pour son patrimoine religieux et civil

On dénombre pas moins de 30 temples bouddhistes et plus de 600 moines.. Ces temples occupent un tiers de la superficie de la ville qui est un haut lieu du bouddhisme en Asie. La population  est très fervente et pratiquante

Le Laos a été  sous protectorat Français jusqu’en 1954, du coup on rencontre encore des personnes âgées qui parlent le Français et beaucoup de bâtiments publics, tels  l’institut Français, la chambre d’agriculture électricité Laotienne, les services de santé etc….

Lors d’une visite dans le temple Sensoukharam nous avons rencontré des laotiennes qui préparaient une cérémonie pour le lendemain. Il s’avère que l’un d’elle était allée à l’école française et nous a abordés.

Elle nous a invités  pour le lendemain, à l’ordination de deux moines. Ravis de cette invitation, nous étions au temple  le lendemain dès 10 heures comme convenu.

Nous avons passé la matinée  à  observer ces ordinations et puis nous avons déjeuné avec les gens.

Nous garderons le souvenir que beaucoup d’argent  est offert aux moines ainsi que de cadeaux.

On peut être moine pendant un certain temps puis quitter la religion et retourner plus tard. En général, on ne prononce pas ses vœux pour le reste de sa vie.

Les enfants moines, issus très souvent de familles modestes, sont très nombreux profitent d’une bonne instruction, et sont nourris et logés. Par ailleurs, et il est  de bon ton d’envoyer son gosse au temple pour y être moines pendant quelques mois

Le couple qui organisait cette cérémonie est pieu bien sur mais également riche, car outre le repas offert à tous les  croyants, la dame distribuait des petits billets à tout le monde, dont nous faisions partie.

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Thailande : Dong Kai

Après trois jours festifs à Udon Thani , nous partons pour  Dong Kaï, à 50 kilomètres d’Udon Thani. Nous allons là bas car nous passerons la frontière pour le Laos par le pont de l’amitié  qui traverse le Mékong et  arrive à Vientiane (capitale du Laos).

Le pont de l’amitié a été inauguré en avril 1994, financé en partie  par les Australiens.

Du coup nous avons réservé 3 nuits à Dong Kai afin de continuer à visiter l’Isan.

Nous arrivons le jour du nouvel an chinois, et bien sur tout est fermé et pourtant on veut louer un scooter. La propriétaire de notre hôtel s’occupe donc gentiment de joindre un loueur, qui en soirée est venu nous apporter le scooter en question pour le lendemain. Quand on dit qu’en Asie «  rien est impossible »  c’est tout à fait juste. Pour l’avoir vérifié moult fois.

En ce nouvel an chinois, le marché du samedi à Dong Kai a quand même lieu et c’est tant mieux pour nous. Ce marché se déroule sur la Sisowath Quay, c’est à dire la  longue jetée au bord du Mékong.

Il a lieu tous les samedis, les marchands de nourriture y sont très nombreux. On choisi ce que l’on a envie de manger et on s’installe dans des endroits dédiés pour ça. Pour ce soir nous avons pris des brochettes de porc  bien préparées et …………des frites, aussi bonnes qu’en Belgique, c’est vrai ; et des mini ananas à tomber par terre.

Une piste  avec orchestre permet aux gens danser. Et pour les pieds et la nuque douloureux, des masseuses sont installées sur le quai, c’est très sympathique.

Avec notre scooter nous découvrons  la région, c’est très rural, les vaches paissent dans les champs, les gens sont au travail, mais avec beaucoup plus d’engins à moteur qu’en Indonésie.

Les temples sont très nombreux aussi, mais nous nous sommes contentés  des plus importants.

Un parc très intéressant et curieux, est le Bhan Pa Kho. Il s’agit d’un parc ou une multitude de statues géantes sont exposées. Le sculpteur Lao né en 1937 s’est exilé à la révolution Laotienne de 1975, il a acheté un terrain à Dong Kay et pendant 20 ans il a construit ces statues mystiques, Bouddhistes et Hindouistes. Elles sont en béton.

Pour les amateurs de rhum d’excellence, nous avons visité une petite distillerie de rhum, qui ne produit que 12500 bouteilles par an  l’ISSAN RUM.

Au détour d’une balade, nous nous sommes arrêtés à un temple bouddhiste en bordure du Mékong, et ô surprise de nombreux Thaïs viennent ici pour déposer des offrandes au milieu du fleuve où se trouve un rocher sacré, actuellement visible car le Mékong est très bas .Ils peuvent également jeter les cendres de leur défunt à cet endroit Pour 200 baths ( 5 euros)  on les emmène autour de ce rocher sacré et ils  jettent des fleurs et les cendres.

Nous avons visité une école de sériculture, offerte par la reine Serikit (épouse du défunt roi)

Les jeunes apprennent la culture du murier,  l’exploitation des mûres, du ver à soie et le tissage de la soie.

La campagne dans cette région est aussi jolie que vers Udon Thani, et ici les rizières sont vertes, ce qui donne un aspect beaucoup plus photogénique.

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Thaïlande : Udon Thani

Nous avons pris le train de nuit pour  Udan Thani dans la province de l’ISAN.

Le train est parfaitement à l’heure, on est accueilli par un steward qui nous indique notre wagon et notre cabine.

C’est lui qui installe les lits, c’est vraiment chouette, et tout propre.

Il est donc 20h35 quand nous partons de Bangkok et à 5h39 nous étions en gare de Udan Thani.

Ah c’est autre chose que la belle gare rutilante de Bangkok.

Là on voit que nous sommes en province.

On boit un café, on attend une heure environ le levé du jour et nous nous décidons de prendre un tuk tuk pour aller  l’hôtel.

Evidemment, la chambre n’est disponible qu’à midi mais moyennant quelques baths on peut l’avoir de suite. Du coup, on prend une douche tout de suite, on s’installe et vers  11 heures on part visiter la ville. Elle n’a rien d’extraordinaire, 140 000 habitants, moderne et dynamique. Nous prévoyons quelques visites ici, mais l’objectif est de louer un scooter pour  découvrir la région.

L’après midi nous sommes allés réserver notre scooter pour le lendemain, et  avons profité d’un bon massage à l’huile et le soir un restaurant de rue.

Le lendemain matin dès 8h30 nous étions chez la loueuse de scooters. Nous devons être absolument avant 11 heures au lac des lotus rouge, car après cette heure ils commencent à se refermer pour la journée.

C’est l’une des merveilles de la nature. Chaque année de décembre à février la  « mer de lotus rouges » attire les curieux à Nogkum pavapi.

Ce lac, d’une superficie de 82 km2 a été classé second lac du monde pour son étrangeté. Notre balade d’une heure dans un petit bateau  à moteur  piloté par un gentil monsieur, a été d’une extrême tranquillité, les oiseaux y sont très nombreux, nous étions accompagnés d’hirondelles qui virevoltaient autour de nous.  A vrai dire on en a pris plein les yeux, c’est absolument magnifique.

Ce lac est également très poissonneux.

Puis nous reprenons le scooter, Alain est comme chaque année au top, et pourtant pour sortir de la ville  en conduisant à gauche c’est un peu le chaos, mais il s’en sort très bien.

La campagne de la vallée d’Udon Thani est agréable, mais les rizières sont  sèches et du coup ce sont les buffles qui paissent dedans.

On reprend donc la route pour Ban Chiang, cette ville est très connue en Thaïlande. Ce site  a été découvert seulement en 1966 par un étudiant. Il a trébuché sur une racine de kapokier  et aperçu un morceau de poterie rouge qui l’a intrigué. Des expertises scientifiques ont été réalisées  et démontrent que ce site a une datation d’au moins 2500 ans avant notre ère, et peut être même plus ancienne encore. Des poteries en céramiques peintes en rouges ont été découvertes ainsi que des objets usuels et des armes.

Pas plus tard qu’en 1992 ce site a été inscrit sur la liste du patrimoine de l’UNESCO.

Après cette visite nous reprenons le scooter qui fonctionne très bien, nous nous dirigeons vers un autre temple, Wat Santi Wanaram (White Lotus temple).

Construit en 2019, il flotte sur un lac, telle une fleur de lotus blanc. Il mesure 19 mètres de haut. Quelques nonnes et moines habitent le monastère mais nous n’avons vu pratiquement personne, ça fait du bien après le palais royal de Bangkok.

Notre virée n’est pas terminée, à 26 kilomètres de là,  un autre temple, le wat Sa Mani construit en  2017, s’agrandit encore. Il est très visité et a pour particularité d’avoir de multiples personnages et sculptures d’animaux mythologiques.

Nous sommes à la veille du nouvel an chinois, autant dire que les festivités se préparent. On visite le quartier chinois et son très beau centre culturel en journée, et le soir on y retourne pour profiter de la fête, spectacle, feu d’artifice, offrandes énormes au temple, tombola.

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